K’Elle pour Elle : Près de 115 candidates en lice pour cette initiative visant l’autonomisation des femmes au Gabon

Le programme « K’Elle pour Elle », porté par le ministère des Affaires Sociales en collaboration avec l’association éponyme, continue de s’imposer comme un levier important pour l’émancipation des femmes au Gabon. Le 19 octobre 2024 à Libreville, la cinquième édition de ce programme a franchi une étape décisive avec l’entretien de près de 115 candidates, âgées de 18 à 35 ans, toutes déscolarisées. Ce programme vise à offrir à ces femmes une autonomie professionnelle à travers des formations dans divers secteurs porteurs.

Parmi les domaines de formation proposés figurent la communication digitale, la restauration, la pâtisserie, la coiffure, la couture, l’informatique et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Ces choix reflètent la volonté des organisateurs de doter les participantes de compétences actuelles et recherchées sur le marché du travail. Cette approche permet non seulement une insertion professionnelle rapide, mais également la création de micro-entreprises pour celles qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat.

La présidente de l’ONG K’Elle pour Elle, Binette Bah Lendoye, s’est dite satisfaite de la rencontre, soulignant la motivation des candidates et la qualité des échanges. « Nous avons reçu ce matin environ 112 femmes que nous avons entretenues, nous sommes satisfaits parce que cela promet », a-t-elle affirmé avec optimisme. Les responsables du programme voient en cette édition une opportunité de renforcer l’inclusion des femmes dans des secteurs clés de l’économie gabonaise.

Du côté des autorités, le directeur des Affaires Sociales, Mathurin Mebale, a rappelé l’importance de cette initiative, inscrite dans la vision du gouvernement de promouvoir la dignité des citoyens. L’autonomisation des femmes est un enjeu national, et ce programme s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Il contribue à construire un Gabon plus inclusif, où chaque citoyen, homme ou femme, peut jouer un rôle actif dans le développement économique et social du pays.

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