À l’occasion de la 18ᵉ Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le ministère de la Santé du Gabon, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a procédé à la distribution de 1 000 moustiquaires imprégnées et 2 500 tests de diagnostic rapide (TDR) dans plusieurs centres hospitaliers régionaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du thème mondial choisi cette année : « Réinventer, réaménager et réviser nos efforts pour mettre fin au paludisme ».
La cérémonie commémorative, organisée au centre hospitalier de Melen, a été marquée par diverses activités, dont la remise d’équipements aux citoyens et aux responsables de santé. Alain Rotimbo, secrétaire général du ministère de la Santé, a rappelé que le paludisme reste l’une des principales causes de mortalité en Afrique, avec 595 000 décès recensés sur 263 millions de cas mondiaux en 2024. Il a souligné que les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les plus durement touchés au Gabon, où l’incidence de la maladie est estimée à 61,83 pour 1 000 habitants.
Christiane Mengue M’Asseko, directrice générale de l’hôpital de Melen, a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts de lutte, en mettant un accent particulier sur la prévention. Elle a notamment plaidé pour l’assainissement des environnements, estimant que la lutte contre le paludisme ne saurait se limiter aux traitements médicaux, mais devait aussi inclure des actions environnementales durables.
Afin de renforcer la lutte contre cette maladie, plusieurs initiatives sont prévues au Gabon, notamment la prochaine Campagne nationale de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide et la réactivation du site sentinelle du paludisme de Melen. Autant d’actions qui témoignent de l’engagement des autorités sanitaires à réduire de manière significative l’impact du paludisme dans le pays.

