Ces propos de Jessye Ella Ekogha sont bien connus de la presse privée gabonaise qui, chaque fois sollicite le porte-parole de la présidence pour un accompagnement matériel et financier de celui que ses collaborateurs qualifient de ventrocrate, la réponse est celle-ci « Allez-y vous faire voir ailleurs ». Le successeur d’Ike Ngouoni détiendrait une manne financière d’un montant de deux milliards de francs CFA allouée à la presse nationale pour couvrir de manière efficace les activités de lutte contre le coronavirus au Gabon. Selon une source, c’est le Copil qui a été retenu pour le blanchiment de cet argent issu de la crise sanitaire mondiale.
Lorsque vous exposez le problème des mesures d’accompagnement de la presse, la réponse devient une interrogation « Pourquoi vous voyez l’argent partout ? », comme si cette dernière travaillait « cadeau » avant de professer des menaces à l’endroit de certains confrères : « Valéry tu vas voir », ceci après la première déclaration des patrons de la presse privée gabonaise. L’auteur de ces menaces veut monter qu’elle a un parapluie solide, certainement Jessye Ella Ekogha.
Mais, elle a malheureusement une mémoire très courte en oubliant que ce qui est arrivé à Ike Ngouoni peut arriver aussi à d’autres. Ali Bongo Ondimba semble ne plus maîtriser la situation du Copil. Sa parole n’a plus de valeur au regard du comportement qu’affichent ses membres qui bénéficient de l’appui de la présidence de la République par le canal de Jessye Ella Ekogha.
Le Copil a perdu toute sa crédibilité sur le plan national et international au regard de la légèreté avec laquelle le cas de Luc Levy a été traité.
Il va falloir que Jessye Ella Ekogha, qui a tout l’air d’un profito-situationniste, sache que sa tête peut être mise aux enchères par cette presse privée qui accompagne Ali Bongo Ondimba depuis 2009 et qui relaie quotidiennement ses activités et celles du gouvernement sans contre partie.
Affaire à suivre !