Le président fondateur du Centre des Libéraux Réformateurs(CLR) a récemment déclaré que s’il était élu, le métier de chauffeur de taxi reviendrait au gabonais. Une déclaration qui fait couler beaucoup d’encre à quelques heures des élections jumelées des législatives et locales.
Jean Boniface Assélé serait-il devenu soudainement xénophobe au moment de solliciter les suffrages des gabonais de naissance et d’adoption? En réalité, qui est gabonais?
Cette déclaration ne tient pas la route et surtout qu’elle relève d’une autre époque. En effet, nul ne peut aujourd’hui se permettre de maitriser un étranger du simple fait de sa boulimie politique. Et d’ailleurs qui est-il pour décréter la mort de l’étranger, lui qui ne peut pas lever le petit doigt sans l’aide de sa cohorte de yoro gardiens et autres ménagères? Voilà la France qui vient de gagner la coupe du monde avec un mélange blanc black beurre.
Au lieu de raconter des inerties, le patron du CLR devrait se servir du bel exemple de patience et de détermination de ces frères venus d’ailleurs pour inculquer et discipliner un peuple en manque de dirigeants en ne s’intéressant qu’à leur ventre. Comme on dit chez les fangs « ma dzo dzo ».