Depuis quelques mois, il est désormais impossible de circuler de jour comme de nuit dans les communes de Libreville et ses communes voisines d’Akanda et d’Owendo sans être inquiété d’être victime d’un braquage ou d’un enlèvement.
Une véritable stupeur que vivent les populations de ces villes, qui n’ont plus le sommeil tranquille et lesquelles s’inquiètent de cette forme d’insécurité galopante à la veille des élections législatives.
Malgré la présence des forces de sécurité dans les carrefours et des nombreuses mesures prises par la préfecture de police de Libreville de faire appliquer la mesure présidentielle de fermeture de débits de boisson à 22h, rien y fait, les habitants évoquent même une certaine complicité avec les agents des forces de l’ordre et de sécurité, car comment comprendre le courage des jeunes qui braquent souvent devant le commissariat de Nkembo, de Belle-vue 2, de la préfecture de police et autres.
Une situation qui soulève plusieurs interrogations vu les proportions élevées enregistrées ces derniers temps notamment meurtres, agression, et braquages parfois dans les domiciles et lieux surchauffés dans la capitale et de fois devant les agents des forces de l’ordre et de sécurité.
Certains évoquent des raisons à l’origine de ce phénomène, l’insuffisance des moyens du côté des forces de l’ordre pour limiter la recrudescence des braquages et autres actes de banditismes. Mais ne toucher par a une personnalité, à la mère de l’autre ou à un homme d’affaires au risque de voir l’arsenal.
Aussi, la consommation des stupéfiants (l’ecobolo), le chanvre et l’alcoolisme chez les jeunes scolarisés ou non, a cela s’ajoute la présence des bars à proximité des établissements scolaires, l’irresponsabilité de certains parents et l’incapacité du gouvernement Issoze Ngondet.