immigration et Souverainété: Défi à relever pour la restauration du Gabon?

La mondialisation des échanges et l’interconnectivité humaine a créer avec le 21ème siècle, un point de non retour, ceci étant, il n’existe plus d’espaces géographiques qui  ne peuvent se substituer à la logique migratoire. Le cas du Gabon en est un exemple parlant, mais aussi un possible sujet d’étude au regard de ses flux incessants de populations entrant sur son territoire à un rythme effréné et incontrôlé. C’est à se demander si nos frontières ne sont pas une vaste passoire poreuse et émasculée.

Le solde migratoire (ou accroissement migratoire) est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur un territoire (immigrants) et le nombre de personnes qui en sont sorties (émigrants), calculé le plus souvent au cours d’une année. Si la DGDI reste la seule instance habilité à communiqué sur les chiffres des non nationaux installés au Gabon, il n’en reste pas moins que le coup de gueule du journaliste et lanceur d’alerte gabonais Chamberlain Moukouama ce dimanche 16 juin 2024 a le mérite de crever l’abcès et d’en extraire le pus. Combien sommes-nous (nationaux) et combien sont-ils les non-nationaux?

Le Parti Politique les FONDAMENTALISTES, reste profondément engagé dans son idéologie de restitution de la dignité gabonaise, de réappropriation de notre identité altérée, de la sauvegarde de notre patrie et ses constituantes.

Le constat amère et frustrant que vive les gabonais chaque VENDREDI (jour de prière) et lors des fêtes musulmanes dont environ plus de 95% des fidèles sont des non-nationaux pose le problème du grand *remplacement*.
Nos centres urbains sont tous saturés par une trop forte présence étrangère dont nous ignorons les conditions d’entrée; cela a pour corollaire un excédent migratoire.

Les FONDAMENTALISTES se tiennent aux côtés de l’ensemble des gabonais pour exiger une restauration des conditions d’entrée, un renforcement accru de la surveillance aux frontières (Bambouchine, Cocobeach, Akanda, le long du littorale, la mangrove d’Owendo, les lacs et au Nord, Nord-Est et à l’Est ainsi qu’au Sud du Gabon). Et surtout une législation forte en vue de contrecarrer la fuite des capitaux de cette main-d’oeuvre étrangère qui contrôle plus de 75% de notre économie. C’est le cas du secteur tertiaire gabonais (28,9 % du PIB) lequel est dominé par le commerce, au premier rang duquel celui des produits pétroliers, suivi de l’immobilier puis des télécommunications (tous détenus par des expatriés).

*Pour les FONDAMENTALISTES, Jaris MISSO  et Fall BOMBENDA*

Paul Essonne

Journaliste

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