La collaboration des producteurs membres et non-membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep) à s’engager et adhérer aux coupes de production a notamment mené à la Déclaration de coopération historique de 2017.
Le Ministère des mines et des hydrocarbures, représentant le gouvernement de la Guinée équatoriale, appelle à l’unité des producteurs de pétrole avant que ne se déroule cette semaine la 175ème réunion ordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne. La réunion arrive à un moment crucial pour l’organisation alors qu’elle lutte contre des cours du baril en déclin et doit se décider quant à prolonger les coupes de production qui ont jusqu’ici stabilisé les marchés pétroliers mondiaux et sauvé l’industrie de sa chute. La Guinée équatoriale se joint aux pays membres et non-membres de l’Opep, renouant son soutient au fort leadership dont ont fait preuve les pays membres et Mohammad Barkindo durant une période complexe pour l’industrie des hydrocarbures.
« L’unité des nations productrices n’a jamais été aussi importante que maintenant au cours de notre histoire. Nous appelons les pays producteurs à être soudés et à faire preuve de solidarité avec l’Opep et avec notre frère Mohammed Barkindo, dans un effort commun pour maintenir l’équilibre et la stabilité des marchés pétroliers, » a dit Gabriel Mbaga Obian Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale.
L’unité des nations productrices n’a jamais été aussi importante que maintenant au cours de notre histoire.
La Guinée équatoriale a adhéré à l’Opep en 2017, après avoir été partie prenante des accords de coupe de production initialement conclus avec les pays non-membres de l’Opep en 2016. Suite au crash de 2014, l’économie rentière de la Guinée équatoriale est entrée en récession. A l’horizon 2019, en revanche, la Guinée équatoriale s’attend à recevoir 2,4 milliards de dollars d’investissements étrangers et à forer huit puits d’exploration. Ses espoirs pour 2019 ne sont pas uniques en Afrique, continent qui a connu les plus grandes découvertes récentes d’hydrocarbures et s’apprête à accueillir de nouveaux producteurs, comprenant le Sénégal, l’Ouganda, la Mauritanie et le Mozambique.
La collaboration des producteurs membres et non-membres de l’Opep à s’engager et adhérer aux coupes de production a notamment mené à la Déclaration de coopération historique de 2017. L’accord majeur est largement crédité pour avoir stabilisé les marchés pétroliers et déclenché une nouvelle vague d’investissement en exploration, ce qui est crucial pour des nations africaines comme la Guinée équatoriale.
« Il y a seulement deux ans, l’industrie des hydrocarbures était en péril et les nouveaux investissements dans la chaîne de valeur étaient mis en arrêt ou complètement annulés, » a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima. « Mais les marchés ont connu une récupération remarquable, due en grande partie à l’engagement de tous les pays membres et non-membres de l’Opep à la Déclaration de coopération historique. Dans cet environnement, les compagnies pétrolières et gazières ont pu émerger de cette période de trouble plus forte et plus efficace. Les investisseurs cherchent activement de nouvelles opportunités ».