Un éboulement de terre a été enregistré dans la nuit de lundi 20 avril aux environs de quatre heures du matin au quartier mindoubé 1, nous sommes là dans le cinquième arrondissement de la commune de Libreville. A l’origine de ce sinistre, une pluie diluvienne qui a entrainé la mort de trois enfants respectivement de deux mois, six ans et treize ans.
A mindoubé 1, non loin de Sovog, la famille n’a eu que leurs yeux pour pleurer face à cette catastrophe naturelle qui n’est pas la première du genre à Libreville au Gabon à cause d’une absence de politique d’urbanisation des autorités politiques qui passent leur temps à se servir et non à servir le peuple qui malheureusement continu de croupir dans la misère totale.
Au Gabon, pays d’environ deux millions d’habitants, la population se bat au quotidien pour avoir une maison de fortune, afin de mettre fin à la location, pour s’en sortir avec sa nombreuse famille. Malgré cette volonté du peuple, l’Etat fait preuve d’amateurisme. C’est au contraire la population qui impose au gouvernement la voie à suivre avec pour conséquence des zones désenclavés dans une nation où environ 80% des pauvres n’arrivent pas à joindre les deux bouts à la grande joie de 20% des riches.
Pour l’heure, c’est la désolation totale en attendant que le ministère de la famille qui pour le moment se préoccupe de partager des kits alimentaires de vingt-cinq mille francs CFA, trouvant cela comme un exploit pour eux, car ils oublient que cela ne représente absolument rien par rapport à ce que donne le président Sénégalais Maky Sall. Il reste l’espoir, on ne sait jamais de voir Prisca Koho créer la surprise.