L’agenda 2063 est un document qui présente vingt objectifs, ce dernier a été présenté tout dernièrement au palais du SENAT par le chef de la délégation de l’Union africaine Jacques Moukenndé, lequel a compris certainement pourquoi certains projet du Gabon ont du mal à voir le jour au regard de l’heure à laquelle a démarré la cérémonie prévue pour 9 heures c’est finalement à 11 heures que le bébé 2063 est sortie du ventre de l’Union africaine.
Dans cet agenda 2063 on parle de l’amélioration des conditions de vie des populations, il offre un cadre solide pour préparer les injustices du passé et faire du 21 siècle, le siècle de l’Afrique, au moment où la femme de Blaise Compaoré réclame justice, où les auteurs de la guerre du Rwanda, et la mort du colonel Kadafi, ne sont toujours pas élucidé. Autant d’exemples qui font dire que le document, n’est qu’un rêve qui ne pourra pas se réaliser car les ennemis de l’Afrique se sont les Africains.
L’agenda 2063 exige beaucoup d’efforts et de sacrifices pour véritablement transformer l’Afrique et défendre les intérêts de ses enfants, dans un continent qui copie tout de l’Europe sans réfléchir, sans faire le tri. A cela s’ajoute l’individualisme qui prend de plus en plus forme, quand l’Europe parle de solidarité et de partage, ils sécurisent davantage les frontières pour barrer la route aux immigrés.
Le développement en 2063, se fera en Afrique de l’ouest, australe, à l’est, mais pas du tout sûr en Afrique Centrale parce qu’une minorité d’individus continu de s’accaparer les richesses du pays sans être inquiétée. La création d’emplois ne sera qu’un vain mot au regard des multiples barrières en ce qui concerne la création d’une entreprise. Dans le domaine de l’agriculture ont préfère protéger les éléphants au détriment des populations locales qui assistent impuissamment à la destruction de leurs plantations. Que dire de l’égalité des sexes, tout simplement de la politique. Quant à faire taire les armes l’Union Africaine sais très bien qu’elle devrait s’adresser aux Etats-Unis, car ce sont eux qui maîtrisent le marché de la vente des armes, dont l’Afrique est le plus grand client ceci pour les sortir à la moindre contestation d’une élection, lorsqu’elle ne fait pas l’objet d’un holdup électoral.
L’Afrique a besoin des Hommes forts capable de relever le défi, des hommes intègres, qui savent accepter une défaite, qui respectent la voie des urnes aux fins d’atteindre l’émergence tant voulue par le continent tout entier.
Mebek