A Ndendé chef – lieu du département de la Dola les coopératives s’activent pour avoir une bonne production au moment de la récolte et pouvoir se frotter les mains après la vente du produit, malheureusement tel n’est pas le cas car les 5 coopératives qui ont chacune 15-15 personnes et deux ont 20 membres chacune ce qui fait un total de 85 membres en tout, sont confrontés à un problème de suivi parce que les variétés sont livrés en vrac ne scindant pas les boutures de 6 mois, 9 mois et un 1 an ce qui cause des grandes pertes au moment de la récolte car les 6 mois arrive en maturité très tôt contrairement au 9 mois et 1 an qui sont les périodes observés habituellement.
La preuve, au village Mougnondzi il existe une coopérative Graine Chrétienne avec ses 15 personnes dont 13 femmes et 2 hommes, le planting a débuté le 26 mars 2016. La superficie de la plantation est de 62 hectares, 15 hectares de manioc sont plantés actuellement, les difficultés ne manque pas selon le président Jean Luc Mikala « de fois on a des pieds sans tubercule de manioc ce qui fait en sorte qu’ont n’arrivent pas à atteindre l’objectif fixé. Qua cela ne tienne, techniquement SOTRADER nous accompagnent avec les sacs remplis de manioc au lieu du trempage, un jour après nous nettoyons suivi de la mise en sachet pour la commercialisation ou les 30 kg sont vendus à 5000 contrairement à 6000 auparavant, et le manioc ne provient plus trop du Congo à grande quantité depuis 2016».
Cependant, dans la première convention après la phase du planting SOTRADER procédait au rachat et à la vente du manioc, aujourd’hui, tel n’est plus le cas, car la deuxième convention emmène les coopératives à revendre le produit. Même son de cloche pour la coopérative Zambi Rondi (l’amour de Dieu) de Florence Mamfoumbi , « il y a l’accès dans le bassin qui dérange par manque d’escalier et l’eau du trempage qui s’y trouve donne des maladies par exemple l’éléphant arise et les mycoses etc.
Certes des difficultés qui trouveront certainement une solution d’ici peu. Côté rencontre avec les autorités administratives et les opérateurs économiques de Ndendé notamment chez le président de l’assemblée départemental de la Dola et le secrétaire général de la préfecture lesquels confirment que l’arrivée d’Olam a permis de résoudre le problème de chômage et de la délinquance dans la localité. « Le chiffre d’affaire journalier a connu une nette amélioration à cause d’Olam nous ne pouvons que nous réjouir » selon les opérateurs économiques.
A travers ses représentations dans le monde le groupe Singapourien n’arrête pas de transformer des localités, tout en trouvant de l’emploi aux personnes courageux qui sont à la recherche d’une autonomie financière pour pouvoir se prendre en charge.