Le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba vient d’annoncer le lancement des missions en vue de la construction du nouvel aéroport international de Libreville et sa voie de contournement.
Il s’agit du réaménagement de l’aéroport de Libreville, avec la construction d’une nouvelle aérogare du côté Est ainsi qu’une voie de desserte qui prendrait son origine au carrefour Camp de Gaulle pour déboucher aux alentours du dispensaire d’Okala. La construction d’un nouvel aéroport aurait nécessairement un impact positif sur l’emploi durant le temps du chantier.
Toutefois, ce projet de construction suscite une véritable levée de boucliers de la part des riverains. C’est l’illustration symbolique du grand projet inutile et imposé profitable pour quelques uns et lourdement préjudiciable pour le plus grand nombre et l’environnement.
En effet, le transport aérien rime avec deux exigences : la sécurité et la performance. Les mêmes valeurs s’appliquent dans les infrastructures liées à l’aviation. Car, la protection incendie, le béton et l’étanchéité sont aussi importantes pour la construction d’un aéroport que les pistes, terminaux, parkings, revêtements d’asphalte et radars.
Afin de mieux gérer son flux de passagers grandissant, le nouvel aéroport permettra de désengorger la zone Libreville-Akanda.