Gabon : Que dire des opposants qui sont allés pleurnicher chez Bilie By Nzé pour un retour à la concertation politique ?

Nous vous le disions dans un récent article paru dans nos colonnes qu’Ali Bongo Ondimba n’avait plus en face de lui des opposants mais des ventocrates, des personnes qui ne pensent qu’à leur ventre. Ces opposants qui se croient à une halte-garderie pour enfants, n’ont pas raté l’occasion de s’en mettre plein les poches en cette période de vaches maigres.

Dans cette affaire de boycott de la concertation politique avec des méthodes peu orthodoxes, le plan mis en place par la bande à Paulette Missambo était loin de se douter qu’en face il y aurait un fonceur de la trempe du Premier ministre Bilie By Nzé. Ainsi, ces opposants n’ont eu d’autres choix que de se plier en quatre.

D’ailleurs, l’activiste Jonas Moulenda parle pour ces assises des montants oscillants entre 5 millions et 100 millions de francs CFA par formation politique, la journée rapporte quant à elle 1 million par personne. « L’éléphant est gros, il faut bien le dépecé », sauf qu’ici tout le village n’en profite pas. La société civile pourrait bien faire en sorte qu’il n’y ait pas d’élections apaisées au lendemain de la proclamation des résultats.

Le peuple l’aura compris et la majorité d’Ali Bongo Ondimba aussi que l’on ne peut vraiment pas compter avec l’Union Nationale (UN) de Paulette Missambo (par ailleurs ancienne cacique du PDG), REAGIR de François Ndong Obiang, le PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou, représenté par sa femme Albertine Maganga Moussavou et le dernier qui voulait faire croire que c’était un juqu’au-boutiste, et qu’il était droit dans ses bottes, Gérard Ella Nguema.

Ces opposants l’auront compris que les manigances ne payent pas au moment où les travaux de la concertation politique avancent tant bien que mal.

Paul Essonne

Journaliste

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