Gabon/Oyem : les autorités, le personnel de la juridiction provinciale et les élèves s’imprègnent du nouveau dispositif législatif.

Pendant que la planète terre célébrait la journée internationale des droits humains, la caravane de la mission de vulgarisation des nouvelles lois adoptées, en vue de lutter contre les violences faites aux femmes et promouvoir la parité homme-femme, a mis son cap sur Oyem pour l’organisation, hier vendredi 10 décembre 2021, d’un séminaire de formation destiné aux magistrats et greffiers ainsi que les officiers de police judiciaire (OPJ) et d’Etat-civil en service dans le ressort du Woleu-Ntem.

Ce séminaire, qui s’est tenu dans le cadre du programme ‘’Gabon-Egalité’’ institué par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a connu la présence remarquée, du Préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou et du Troisième Maire adjoint, Adamou ABOUBAKAR. Les deux personnalités ont été mandatées par le Gouverneur du Woleu-Ntem et le Maire de la Ville, tous empêchés.

Outre cette présence remarquée des Autorités locales, dans la salle polyvalente de l’Hôtel de Minkebe, ledit séminaire, a également connu la présence de quelques apprenants et du personnel municipal d’Oyem venus s’enquérir des nouvelles dispositions en matière d’Etat-Civil.

Face aux conférenciers du jour et avec le concourt du Procureur Général de la Cours d’appel de la Ville, Rufin Dikoumba, les magistrats, les greffiers, les OPJ que les élus et agents municipaux, qui sont le fer de lance de l’application de ces lois, ont été éclairés sur desdites lois promulguées, le 6 septembre dernier par le Chef de la Nation Gabonaise.

Ainsi, il est question de la loi n°004/2021 du 15 septembre portant modification de certaines dispositions de la loi n°15/72 du 29 juillet portant Code civil ; la loi n°005/2021 du 6 septembre 2021 portant modification de certaines dispositions de la loi n°006/2020 du 30 juin 2020 portant Code pénal de la République Gabonaise et de la loi n°006/2020 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes.

De cet ensemble des lois qui protègent les populations gabonaises dans leur entièreté, à plusieurs niveaux, mais précisément sur le plan de la démocratie et l’égalité entre homme et femme, l’on notera, comme nouveauté, que l’homme n’es plus le seul maître des lieux (chef de famille), ce rôle résiderait, désormais, sur une gestion commune homme-femme.

Aussi, pour nos populations, il est à notifier que, la déclaration de naissance se fera, désormais, selon ce nouveau dispositif, dans un délai requis de deux semaines pour celles en zone urbaine et d’un mois pour celles en zone Rurale.

A noter aussi, que cette vision de la plus haute autorité du pays, sur ce nouveau dispositif législatif, pour le bien de tous les justiciables, celle-ci a été saluée à sa juste valeur par le mandataire du Gouverneur, Jules Djeki, premier dépositaire de l’autorité publique dans le Woleu-Ntem.

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