L’ouverture de cette première session s’est déroulée en présence des conseillers membres, du premier ministre et du président de cette institution, lequel est revenu sur la crise économique et sociale profonde, dans un environnement international de plus en plus insécurisant.
« En effet, l’activité économique nationale s’est considérablement ralentie renforçant ainsi la persistance du taux de chômage à des niveaux élevés. Malheureusement, ce niveau élevé est particulièrement observé chez les jeunes », a souligné le président du CESE.
Et d’ajouté que « la mondialisation s’accompagne malheureusement de l’insécurité tout en regrettant que cette dernière hypothèque considérablement l’avenir de l’être humain dans la mesure où elle fragilise non seulement son Etre, mais également son environnement ».
Cette situation interpelle au premier rang, le conseil économique social et environnemental dont la mission principale est de donner aux gouvernements des avis techniques sur les aspects socioéconomiques et environnementaux du Gabon.
Enfin, le président de l’institution a invité les conseillers à se pencher sur deux sujets d’intérêt certains, s’inscrivant dans le cadre des réflexions sur le développement durable du Gabon dans un contexte d’insécurité internationale.
L’ouverture de cette première session qui prendra fin dans 15 jours entre en application de l’article 108, de la Constitution qui dispose que le conseil économique et social et environnemental se réunit chaque année de plein droit en deux sessions ordinaires de vingt un jours chacune. La première s’ouvrant le troisième mardi de février et la seconde, le premier mardi de septembre.