Gabon : Octobre rose de Sylvia Bongo Ondimba pour la famille un gouffre à sous pour rien.

Il va bien falloir que les députés et les sénateurs examinent de fond en comble comment faire en sorte que la fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) n’émarge plus dans le budget de l’Etat gabonais.

En effet, la population ne voit pas la nécessité de donner de l’argent à une telle fondation sauf à vouloir plaire aux caprices de madame Ali Bongo Ondimba. D’ailleurs, Sylvia Bongo Ondimba n’a pas de prérogative officielle sauf le titre de première dame qui ne lui confère aucun droit d’inscrire la FSBO comme bénéficiaire du budget de l’Etat. Si cela continue, alors que les autres organisations puissent en bénéficier.

La fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, les Gabonais le savent n’est pas plus représentative voire active que celle de nombreuses autres associations qui œuvrent quotidiennement pour le bien-être des populations et le développement du Gabon, surtout celles qui sont dans l’arrière-pays.

Que la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) ouvre un dossier sur la FSBO pour voir clair, et que la justice face sont travail et arrête semble-t-il d’être à la solde d’un camp politique au pouvoir pour ne servir que les intérêts de ce dernier.

Avec cet argent l’on devrait avoir des médicaments dans les hôpitaux et les dispensaires des villages qui manquent entre autres d’alcool, de Bétadine, de compresse, de paracétamol. Quelle honte !

Ailleurs d’autres fondations vivent des cotisations des membres, des dons, des legs en gros des activités propres à l’organisation. Il serait peut-être nécessaire que Sylvia Bongo Ondimba s’imprègne de l’organisation d’une fondation. Pas besoin de trafic d’influence pour bénéficier d’un fonds venant d’une structure de l’Etat, il y a des appels à projet et de partenariat qui sont là par exemple, et il suffit d’y postuler pour pouvoir en bénéficier.

Au Gabon, il a été prouvé que le ridicule ne tue pas, on ne sait pas qui a conseiller la FSBO de pondre un communiqué qui reconnaît avoir touché 5 millions de francs CFA alors que ce jour-là l’opinion publique a bien entendu Patrichi Tanassa Mbadinga parler de milliards de francs CFA.

Au moment où la justice gabonaise vient de rendre son verdict, la population n’attend plus qu’à voir les témoins passés à la barre en premier lieu, Sylvia Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin, Jessye Ella Ekogha…

Paul Essonne

Journaliste

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