En plus de la douleur et du travail de deuil pour certains, l’annonce a été faite que chaque rescapé du bateau Esther Miracle recevra 3 millions de francs CFA dès lundi 27 mars, sur une enveloppe globale de 372 millions débloquée à cet effet.
Les rescapés peuvent également se tourner vers l’armateur Royal Coast et son assureur, d’autant plus si l’enquête met au jour une défaillance technique. En effet, soucieux de son image, cette société aura à cœur de faire des propositions d’indemnités dans l’espoir d’un règlement à l’amiable. Toutefois s’ouvre une période difficile où ils vont devoir faire valoir leurs droits à une indemnisation. Mais la procédure sera différente, selon ce que l’enquête permettra d’établir sur les causes du naufrage du bateau. Par ailleurs, les rescapés pourront aussi faire jouer les couvertures comprises dans le cadre des assurances personnelles (voyage, civile..).
Là encore, les montants perçus sont difficiles à établir et diffèrent selon les profils des victimes, et les tractations restent assez confidentielles. Dans tous les cas le processus s’avèrera long. Rapelons que l’indemnisation est une forme de reconnaissance pour toute personne victime de souffrances physiques et psychiques subies, de leurs éventuelles séquelles et des conséquences financières qui en résultent. C’est un moyen d’aider les victimes à reprendre le cours de leur vie et à participer à leur reconstruction personnelle (besoins d’accompagnement psychologique, adaptation de lieu de vie, pertes de revenus ou anticipation de besoins futurs).
Qu’à cela ne tienne, cet argent peut compenser des pertes de revenus ou financer des soins. Il peut également contribuer au mieux-être de la personne victime, ainsi qu’à celui de ses proches.