Malgré sa volonté de remédier à l’insalubrité, le gouvernement Ossouka Raponda n’y consacre pas les efforts nécessaires.
En effet, depuis quelques années, la lutte contre l’insalubrité est utilisée comme un levier fort pour accompagner le développement du parc social du Gabon. Le gouvernement n’est pas capable de diagnostiquer et de dire un chiffre précis sur l’insalubrité dans le pays. C’est un fléau qui nécessite des mesures exceptionnelles, et visiblement le gouvernement n’a pas pris des mesures suffisantes pour lutter contre ce fléau, que ce soit au niveau local ou au niveau national.
Il est urgent de mettre en place un premier plan gabonais d’éradication du noyau dur de l’insalubrité en s’attaquant en priorité aux situations les plus critiques. Le gouvernement Ossouka Raponda ne peut lutter contre l’insalubrité en excluant les classes populaires qui vivent dans des logements indignes. Dans la réalité, ces engagements vont être délicats à mettre en œuvre. Car, les réponses opérationnelles ne suffisent pas toujours à enrayer les pratiques les plus abusives.
C’est une responsabilité collective, les populations ne peuvent pas tout attendre de l’Etat. Il faut secouer la conscience collective. Tout le monde doit être responsable.