Invité de l’émission « MIDI Première » de Gabon TV ce mardi 1er mars 2022, le chef de département Communication du Programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP), ESSANGA NGOMO Hugues a fait le point sur la situation de la politique de lutte contre le paludisme au Gabon, sur les différents aspects liés à cette maladie et les moyens de lutte utilisés. Que retenir de ses annonces ?
En effet, le paludisme (ou malaria) est la plus importante et la plus répandue des maladies parasitaires tropicales. C’est une maladie transmise par la piqûre d’un moustique infecté, ou par la contamination de la mère au fœtus, lors d’une greffe ou d’une transfusion sanguine. Ainsi, l’OMS préconise d’amplifier l’action contre le paludisme et de tendre vers l’élimination. Car, il est urgent de renforcer l’investissement pour toutes les interventions y compris les mesures de prévention, les tests de diagnostic, le traitement et la surveillance de la maladie mais aussi de mettre à profit l’innovation et de développer la recherche. Cela passe par le renforcement des systèmes de santé, du combat contre la multirésistance aux médicaments et la résistance aux insecticides, et de l’intensification des efforts déployés en vue d’amplifier les interventions antipaludiques et de protéger toutes les personnes à risque.
Aussi, pour freiner la progression du paludisme d’ici 2030 il faut absolument trouver de nouveaux mécanismes de financement si l’on veut éviter la résurgence de la maladie. Cela passe par la sensibilisation, la prévention, les traitements avec la prise en charge précoce et efficace des malades. Ainsi, ce passage du chef de département Communication du PNLP, ESSANGA NGOMO Hugues dans l’émission de télévision « MIDI Première » a peut être été rapide mais enrichissante, il a été très humain en discutant avec les animateurs sur place. C’est un signe très fort. La dynamique du PNLP est en train de se développer. Ça permet de crédibiliser la démarche auprès des Gabonais et de montrer l’exemple. Rappelons qu’avec près de 800 000 cas de paludisme, près de 70000 cas chez les enfants de moins de cinq ans, 591 décès en 2019, le Gabon est particulièrement touché par ce fléau.
Pour ESSANGA NGOMO Hugues, qui aime à s’adresser directement aux Gabonais via les médias, ce passage télévisuel est un moyen de toucher de manière ciblée les jeunes générations et de se montrer à l’écoute de leurs préoccupations. Et aussi de capter un public, jeune ou moins jeune, qui ne s’informe plus via la télévision ou les autres médias traditionnels.
A terme, la stratégie de lutte contre le paludisme du PNLP vise à réduire la pauvreté et à atteindre d’autres objectifs de développement.
