Les travaux de pavage à Ebacater dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, sont à l’arrêt depuis le mercredi 13 octobre 2021. C’est le chef d’équipe qui en est responsable, suite à sa demande de réduire l’effectif de 9 à 5 personnes sur un linéaire de plus de 2 kilomètres. Pour les jeunes dudit quartier, il est impossible de travailler en sous-effectif.
Démarré en juin dernier, ce chantier devrait normalement arriver à son terme mais s’est sans connaître le chef de chantier de nationalité Libanaise qui met tout en œuvre pour que ce dernier accuse un retard. Parmi les écueils, il y a le retard dans la livraison du matériel, seulement trois jours de travail par semaine, obligation de faire 3 kilomètres/Jour de linéaire, dans le cas contraire ce sont des blâmes que reçoivent les ouvriers.
Une fois sur le terrain, ledit Libanais dit ne rien savoir « s’ils ne veulent pas travailler, j’emmène d’autres personnes », ce dernier croit être plus malin en refusant d’aborder l’aspect de réduction de l’effectif.
Le maire du 6ème arrondissement de la commune de Libreville qui est en connexion avec la coordination du suivi des travaux de la présidence de la République, informé de la situation est depuis hier dans un silence de cathédrale. Certains, affirment que le Libanais se croit au-dessus des lois lorsqu’il a reçu des injonctions de la coordination du suivi des travaux de la présidence de la République suite à la dégradation des pavés par un opérateur économique, ce qui avait valu à ce dernier un séjour de 24 heures au commissariat de Nzeng-Ayong avant sa libération.
Aujourd’hui, le Maire serait déjà muet quant à l’arrêt des travaux à Ebacater, certainement qu’il a perdu le contact des conseillers de la présidence de la République.
Pour l’heure, le calvaire des populations continue. Même la latérite qui avait été prévue sur les collines pour permettre aux véhicules de les arpenter avec l’accord des conseillers du palais des marbres présent ce jour, rien n’y fait. Les responsables du Consortium international des travaux publics est visible font preuve d’impertinence. Ces derniers, disent attendre l’argent de la présidence de la République.
Il serait judicieux pour Ali Bongo Ondimba d’effectuer une visite des différents chantiers du 6ème arrondissement de Libreville, au lieu d’attendre que l’on vienne chuchoter à ses oreilles que « les travaux avance Mr le Président, il n’y a pas de problème, le chantier sera livré ».
Affaire à suivre !
