Les présidents respectivement Pierre-Claver Maganga Moussavou du parti social démocrate (PSD) et Alexandre Barro Chambrier du rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), ont d’un commun accord au cours d’une déclaration et d’une conférence de presse rejeté l’appel du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, ceci après avoir décliné l’offre de prendre part à cette concertation politique ouverte le mardi 14 février dernier. Les deux leaders politiques affirment que « les dés sont pipés d’avance ».
Le président du PSD, Pierre-Claver Maganga connue pour sa verve avait déclaré « nous ne nous laisseront pas entraîner dans une mascarade de concertation où les résultats sont prévus d’avance ». Pour le discréditer, les médias proches de la présidence de la République révèlent que Maganga Moussavou « joue à fonds les cartes de la xénophobie et du sexisme pour justifier son indigeste retrait de la concertation politique initiée pour des lendemains apaisés ».
Pour le président du RPM, « au lieu des consultations préalables, les partis politiques, notamment de l’opposition ont été mis devant le fait accompli au sujet du calendrier des travaux, le nombre de délégués et certains points qui auraient pu faire l’objet des débats des travaux » a déclaré Alexandre Barro Chambrier.
Aujourd’hui, on donne raison à Jean Ping qui avait décliné dès le départ l’invitation de cette concertation politique voulue par Ali Bongo Ondimba. Et comme si cela ne suffisait pas d’autres partis claquent la porte en qualifiant ce rendez-vous de « mascarade politique ». Avec de tels manquements, la tenue des élections générales à venir s’avère compromise.