Gabon : La DTPPG s’active pour la mise en place effective de sa transition politique.

Le président de la plateforme Dynamique de la transition politique et pacifique au Gabon (DTPPG) Laurent Angue Mezui, par ailleurs président du Rassemblement Pour le Gabon (RPG) a animé une conférence de presse le 5 juillet dernier dans les locaux du Parti à Akébé dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville. C’était en présence des responsables des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, et des chefs coutumiers.

En effet, l’objet de ses échanges avec la presse consistait dans le partage de l’actualité politique de l’heure. Le président de la DTPPG a révélé que l’on a empêché Paulette Missambo, présidente de l’UN de s’exprimer dans certains quartiers de Port-Gentil, tout comme Bertrand Zibi. Pourtant, le but du jeu de la politique est de donner l’espoir, car le devoir des responsables politiques est de donner des alternatives aux populations. M. Laurent Angue Mezui a dépeint une situation sociopolitique alarmante du pays. Il s’agit entre autres de la précarité galopante dans laquelle se trouve le peuple gabonais et la condition dégradante et humiliante de la gente féminine (filles-mères, familles monoparentales, commerçantes…), de l’état de dégradation avancé du réseau routier, des structures sanitaires (hôpitaux), du panier de la ménagère, de la clochardisation des travailleurs retraités, de l’instauration d’un climat de tensions sociales, d’injustices, d’inégalités, d’intimidations et de menaces, d’une administration entièrement corrompue. Pour lui, la transition politique est aujourd’hui plus qu’une nécessité. Un concept qui a été bien reçu au Conseil national de la démocratie (CND) et même durant la concertation politique de février dernier.

Après des caravanes de sensibilisation notamment dans les provinces de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué, la DTPPG se targue d’avoir récolté 300 000 signatures de sa pétition pour une transition politique et pacifique au Gabon. Une transition pour changer le système de gestion politique actuel afin de reconstruire la deuxième République. La durée de celle-ci va être fixée consensuellement par la majorité, l’opposition, la société civile, les confessions religieuses, les chefs traditionnels, la diaspora, la communauté internationale et les partenaires du Gabon. « Il n’est donc pas trop tard pour stopper la machine du pouvoir en place » a déclaré le président Laurent Angue Mezui.

Par ailleurs, le président de la DTPPG a affirmé que « la transition politique ne s’oppose pas aux élections, elle participe à l’organisation des meilleurs élections possibles. Nous ne sommes pas antinomiques, nous sommes complémentaires ».

Paul Essonne

Journaliste

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