Si les pouvoirs publics ne se décident pas à donner le cadre à l’intérieur duquel les professionnels devront fournir les efforts nécessaires, le mal qui mine le cinéma gabonais ira en empirant. Au-delà des questions de personnes et de politique strictement économique se pose enfin le problème de la fonction même de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS).
Aussi, la nouvelle direction de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), emmenée par son nouveau Directeur général Serge Abessolo a pour mission de moderniser et rendre plus efficaces les mécanismes de soutien financier au profit de tous les secteurs, y compris des producteurs et distributeurs indépendants gabonais.
En effet, l’IGIS se doit d’être plus présent sur tous les terrains où se joue l’avenir des professions du cinéma et de la production télévisuelle gabonaise. Le nouveau DG aura, parmi ses objectifs, de mieux mobiliser les ressources et les financements externes, de soutenir la formation professionnelle et de valoriser le patrimoine cinématographique national.
Il revient à Serge Abessolo de promouvoir la création artistique dans toutes ses composantes et de permettre la démocratisation et la diffusion des œuvres cinématographiques et télévisuelles gabonaises en Afrique et de par le monde.