C’est ce que laissent penser les révélations de la presse proche du palais du bord de Libreville. Selon ces derniers, Noureddin bongo valentin a été l’un des grands artisans de la relance de ce projet en attente depuis de nombreuses années. Des révélations qui démontrent que ce dernier demeure bien présent à la présidence, malgré son éviction au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.
En effet, présent à la COP26 à Glasgow, l’ancien coordinateur général des affaires présidentielles a initié des rencontres avec des hommes d’affaires pour le compte du Gabon, sans que les gabonais ne sachent exactement la personne qui lui aurait accordé un tel privilège. Le fait d’être conseiller du chef de l’Etat au parti démocratique gabonais lui donne-t-il le droit de négocier des projets pour le Gabon ? Où sont passés les conseillers du chef de l’Etat chargés desdites questions, pour que ce soit, l’enfant du chef d’Etat qui n’a aucune fonction dans l’exécutif vienne négocier et introduire des dossiers pour des entreprises ?
Selon les mêmes médias bien informés des déplacements du rejeton d’Ali bongo ce dernier avait rencontré « dans un salon de l’hôtel Trump Tumberry, le milliardaire australien Andrew Forrest qui s’est montré particulièrement emballé par la mine de fer de Belinga qui n’est toujours pas exploitée ».
Ainsi sous l’impulsion du fils du chef d’Etat, qui a conduit les négociations le Gabon et le groupe d’Andrew Forrest ont paraphé, le 24 novembre 2021 un accord portant sur un programme d’études de 12 à 18 mois sur les crêtes ferrifères du mont Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
Un accord signé à la présidence de la république, dont le chef d’Etat et son fils semblent maîtriser les véritables enjeux pour le Gabon. Il serait certainement judicieux pour le chef d’Etat de ramener son fils à son poste, pour lui permettre d’agir en toute légalité au nom du Gabon.
