Le président de SYLTTEG Jean Robert Menie, candidat à l’élection présidentielle avait fait une importante déclaration dans ses locaux au quartier Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville le mercredi 18 janvier dernier à 12 heures, où il y annonçait l’échec de la concertation politique qui, comme ses devancières montre ses limites.
Sur ce premier aspect, l’homme avait raison au regard des formations politiques et non des moindres qui ont quitté la barque on peut citer Pierre-Claver Maganga Moussavou président du PSD, Alexandre Barro Chambrier président du RPM, Paulette Missambo présidente de l’Union Nationale, Ndong Obiang François président de Réagir, et autres. Au gros retard dans le démarrage des assises, s’ajoute l’absence d’un décret pour encadrer la concertation politique. C’est dire que certains ont délibérément perdu du temps en faisant preuve d’amateurisme, mais à ce niveau de responsabilité c’est dire que personne ne veut des élections apaisées au lendemain des résultats.
Par ailleurs, Jean Robert Menié avait abordé l’aspect du partage du gâteau dans cette affaire de rendez-vous politique. « Ces concertations ont trop souvent servi d’arrangement entre ces politiques, des compromissions, de partage d’argent et de postes sans que cela ne puisse vraiment faire avancer le processus électoral ». Il avait ensuite mis en exergue, le constat chaotique de la situation sociopolitique au Gabon avec notamment les problèmes qui entravent le bon déroulement du processus électoral c’est-à-dire le tripatouillage des procès-verbaux malgré la représentativité de chaque camp, l’achat des votes, les conditions non contrôlées d’accès à la carte nationale etc. Puis, le président de SYLTTEG a révélé que « Les enjeux sont trop énormes, notamment le chômage, l’état de délabrement avancé du réseau routier, l’insalubrité de nos villes qui se traduit par l’existence de poubelles géantes à ciel ouvert, la pauvreté galopante etc. ». « Face à cela nous disons ‘’Non’’ à toute cette mascarade » ajoute-t-il. Mais en vers et contre tous, l’argent éjecté ne pourrait-il pas servir à régler le problème d’adduction d’eau dans les quartiers tels que Kinguélé, Mindoubé, PK11 ?
Force est de constater que les hommes politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition, ont malheureusement décidé de dilapider l’argent du contribuable au détriment du peuple gabonais qui crie famine chaque jour.