C’est ce que vient de révéler l’enquête sur les biens mal acquis de la famille Bongo en France. La Banque de Henri Claude Oyima serait la passerelle des transferts d’argent détournés par les chefs de l’Etat en Afrique à l’instar du Gabon.
Suite à des enquêtes diligentées par les autorités françaises, pour ce qui est des biens mal acquis, les dernières enquêtes judiciaires ont conduit à la mise en examen le 11 mai dernier, de la banque BNP Paribas pour « blanchiment de corruption et de détournement de fonds publics » dans l’enquête sur le patrimoine en France de la famille du défunt président gabonais Omar Bongo.
Ces enquêtes révélées par nos confrères de l’AFP et capital.fr, révèlent que « le clan Bongo a acquis douze biens immobiliers à Paris et à Nice « pour un montant de près de 32 millions d’euros sur une période très longue » à partir des années 1990, selon les enquêteurs. » avant de préciser que , « Pour réaliser ces acquisitions, des espèces étaient versées par des hommes de confiance du chef d’État à la banque BGFI à Libreville sur le compte de la filiale gabonaise de la société Atelier 74. », disent –ils.
Des soupçons de blanchiment de capitaux qui viennent remettre sur la table la question de la gestion de cette banque par Henri Claude Oyima, et sa relation avec la famille Bongo.

