Balise Wada, ancien coordonateur des bassins versants a été le premier à passer à la Cour criminelle spéciale(CCS) chargée de juger les auteurs de détournements de deniers publics ce jeudi 15 mars devant une salle remplie des parents, amis, connaissances et autres qui voulaient en savoirs d’avantages sur cette affaire ou les anciens directeurs généraux et ministres sont devenus des stars bien qu’étant en détention préventive de manière arbitraire depuis des années pour les uns et des mois pour les autres. Avant la suspension du procès qui se poursuivra le 20 mars prochain faute de témoins.
La Cour criminelle spéciale(CCS) à ouvert l’audience avec Blaise Wada ce jeudi 15 mars au tribunal de première instance de Libreville. Il est reproché a cet ancien coordonnateur général de l’unité de coordination des étude et des travaux(UCET), d’avoir détourné la somme de Un million sept cent soixante cinq million cinq cent mille francs CFA( 1.765.500.000).
Dans cette affaire Blaise Wada sait qu’il court la perpétuité s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reproché sont avérés. Pour le ministère public, la somme détournée par Wada a été soustraite des fonds que les bailleurs avaient octroyés à l’Etat gabonais par le canal de l’unité de coordination des études et des travaux(UCET), pour réaliser certaines infrastructures dans la capitale. ‘’Je vous ai dit que vous encourez la perpétuité si les faits qui vous sont reprochés sont avérés ’’, a déclaré le président de séance, Mme Akolli Paulette, née Ayo Mba.
Blaise Wada, le mis en cause sommé de justifier la destination de l’argent octroyé grande a été son étonnement « Je suis surpris d’être accusé de détournement de fonds. Je tombe de nue, car il est impossible de détourner l’argent octroyé par un bailleur de fonds à cause des procédures. Nous avons eu six mois de supervision, une table ronde avec les bailleurs de fonds, deux audits on été dressé suivi du quitus de bonne gestion » a expliqué l’incriminé à la Barre devant le président de séance, Mme Akolli Paulette, née Ayo Mba.
Blaise Wada tentera d’expliquer les dépenses relatives aux différents montants qui lui ont été attribués par les bailleurs de fonds, laquelle somme aurait été dépensé pour le financement des projets : indemnités des salaires, les dépenses liées aux fonctionnements, les acquisitions et bien d’autres dépenses.
Pour les avocats de l’accusé, ces derniers ont tenus à signifier que la partie adverse( le ministère public), n’a pas versé suffisamment d’éléments au dossier à même de condamné l’accusé Blaise Wada.
En clair, le ministère public n’a pas suffisamment de preuve pour inculper Blaise Wada qui séjourne à la maison d’arrêt de Libreville loin de sa famille.