En prélude aux élections générales du 26 août prochain, la Haute autorité de la communication (HAC) en partenariat avec l’UNOCA et la CEEAC a organisé un Séminaire de renforcement des capacités des journalistes sur « les fondamentaux d’un écosystème médiatique libre et régulé en période électorale » du 3 au 5 août dernier à Lambaréné dans le Moyen-Ogooué.
Durant trois jours, les participants ont échangé sur les voies et moyens d’éviter des fléaux qui mettent à mal la démocratie ainsi que le vivre-ensemble dans la plupart de nos sociétés, en période électorale.
Ils ont acquis des outils et des techniques nécessaires pour un traitement approprié de l’information, particulièrement en période électorale où il est important d’observer scrupuleusement les principes d’équilibre, d’équité et d’égalité, tels que consignés dans la Charte d’éthique et de déontologie du journaliste ainsi que dans le Code de la communication.
De plus, les professionnels des médias doivent faire preuve de neutralité et d’impartialité dans la couverture des informations afin de permettre à chaque citoyen d’accéder à une source fiable. En le faisant, ils aident les électeurs à bien comprendre les projets de société et l’offre politique des candidats de façon à se forger librement leur opinion en vue d’opérer leur choix en toute connaissance de cause.
A l’issue des travaux, les participants sont davantage « armés » pour une « couverture médiatique libre, raisonnée et responsable du processus électoral en cours ». Dans cette perspective, les journalistes à l’ère des réseaux sociaux ont la responsabilité de promouvoir la paix et la cohésion sociale avant, pendant et après les élections revêt une importance capitale.
Par ailleurs, on s’attend à ce que cette formation favorise un renforcement de la confiance entre l’ensemble des acteurs de la grande famille gabonaise des professionnels de la communication. Gageons qu’elle contribue à la prévention et a la lutte contre la possible montée des discours de haine et la stigmatisation de certains candidats, mais aussi, la forte exposition du public à la désinformation où aux fakes news.
