Monsieur le président,
Nous n’avons pas d’autres choix que de vous écrire pour vous dire ce que nous avons sur le coeur. Si nous étions passé chez vous, vous auriez pensé que c’est pour vous déposer un fusil nocturne ou une convocation fantôme de la part de l’Association Nationale des Arbitres de Football du Gabon (ANAFG), dans l’optique de vous nuire. Dans leur planète émergente vos nombreux collaborateurs sont si paranoïaque qu’ils voient le Diable partout au point de tourner le dos aux acteurs du sifflet du Gabon.
Nous attirons plutôt votre particulière attention concernant le dilettantisme qui semble miner votre Administration, et appelons à votre loyauté. Car, c’est avec indignation que nous nous adressons à vous. Dans les pays sérieux, on ne laisse pas dans les instances aussi décisionnelles du football national des filous, malgré les caractéristiques de l’individu le SG Tchibinda n’a aucun droit d’intimidation à une entité moral tel l’ANAFG. »’Même si le joueur de tam-tam fait de bonnes funérailles, on ne peut pas lui donner l’héritage du défunt » disait mon grand père.
Par lettre du 18 juin 2018 du même mois, vous nous informez que nous devons cesser de nous exprimer au nom de l’Association Nationale des Arbitres de Football du Gabon au motif qu’un bureau de l’Association reconnu par la Fégafoot serait actif et aurait décidé d’organiser une assemblée générale élective au mois d’août 2019.
Au soutien de votre courrier, en plus du PV N* 002/ANAFG/SG/Dec 18, nous avons également reçu une liste d’émargement de l’assemblée générale ordinaire de l’ANAFG du 30 octobre 2018. Cependant, après examen minutieux de votre lettre et les documents subséquents, il en résulte que le Secrétaire Général de la Fégafoot semble méconnaître ses attributions. Par la présente nous, avons l’honneur de vous informer que nous désapprouvons l’acte de votre secrétaire général.
En effet, la lettre combinée des articles 50 et 60 des statuts de la Fégafoot enseigne: »’.. le secrétaire général gère l’administration de la Fégafoot et a notamment pour tâche l’exécution des décisions du congrès et du comité exécutif conformément aux instructions du président… » Au vu donc des statuts, dans le cadre de sa mission, le secrétaire général est responsable de mettre à exécution les décisions des organes ci-dessus mentionnés. Or, le courrier cité en référence réfère aux décisions des assises de l’ANAFG notamment celles du 1er Décembre 2018. Cette façon d’agir confirme ce que disait mon vieux oncle » la grenouille à beau avoir le gros ventre la fin reviendra ».
Dans ce contexte, la lettre portant recadrage n’entre pas dans les prérogatives du secrétaire général dès lors que ce dernier ne reflète aucune décision des organes compétents de la Fégafoot en matière décisionnelle. Par ailleurs, en agissant ainsi, le secrétaire général de la fédération gabonaise de football semble s’ingérer dans les affaires internes de l’Association nationale des arbitres au mépris des dispositions de l’article 18 des statuts de la Fégafoot qui prévoient pourtant l’indépendance des membres affiliés dans la conduite de leurs affaires. Monsieur le secrétaire » la vache qui a une plaie au dos craint que le corbeau s’y pose ».
En effet, la correspondance du secrétaire général ne repose sur aucun fondement légal. A cet égard, la lettre du 18 juin 2019, ne constitue donc pas un acte dérisoire pouvant modifier notre situation juridique et les droits inhérents. Au surplus, il sied de rappeler que par principe, le silence gardé par l’Administration pendant deux mois vaut acceptation.
Par conséquent, il est constant que je bureau exécutif de l’association nationale des arbitres de football du Gabon élu magistralement lors de la dernière assemblée générale élective du 02 Février 2019 (qui ne connaît aucune annulation) s’exprime au nom de l’ANAFG et exerce, en toute quiétude, ses activités qui ne se résume pas uniquement à une participation au congrès de la Fégafoot.
Fort de ce qui précède, nous vous demandons de considérer l’acte du secrétaire général de la Fégafoot en tant qu’il est mal fondé. Profonds respects.
Christian Mouity, président de l’association des arbitres de football du Gabon