L’affaire des primes de qualification des Panthères du Gabon suscite une vive polémique, impliquant le gouvernement gabonais et la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). Le manager de l’équipe nationale senior, Dieudonné Londo, a au cours d’un point de presse dénoncé une baisse arbitraire de 50% sur les primes de certains membres du staff technique, notamment les fonctionnaires comme le médecin, le chargé de sécurité et le cuisinier. Cette réduction aurait été faite sans justification claire, suscitant l’incompréhension et la colère des concernés.
Selon les informations disponibles, la délégation conduite par Paul Ulrich Kessany, Conseiller Spécial du Président de la République, aurait opéré cette ponction de 50% sur les primes destinées aux membres du staff relevant de la fonction publique.
Cependant, certains agents publics ont perçu l’intégralité de leur prime, tandis que d’autres ont été soumis à cette réduction, créant un traitement inégal et arbitraire. Aucun document officiel n’ayant été fourni pour justifier ces réductions. Les montants ont été validés par le chef de l’État et décaissés par le Trésor, mais les chiffres ont été modifiés manuellement.
Le conseiller spécial du président de la République, Paul Ulrich Kessany, aurait évoqué des « instructions reçues » pour justifier ces ajustements, mais cette explication est jugée insuffisante par Dieudonné Londo.
Un rapport complet a été transmis à la Fégafoot pour retracer la chaîne de décision et comprendre comment les primes ont pu être modifiées après coup.
Cette affaire pourrait avoir des conséquences sur l’image du football gabonais et du gouvernement. Le président de la République est appelé à clarifier la situation et à mettre fin à cette polémique. La Fégafoot et les autorités compétentes doivent également prendre des mesures pour assurer la transparence et l’équité dans la gestion des fonds publics destinés au sport.
La Fégafoot n’a pas encore pris position officiellement sur cette affaire.
Cette situation met en lumière les défis de gouvernance et de transparence dans la gestion du sport au Gabon. Les prochains jours seront déterminants pour comprendre l’issue de cette affaire et les mesures qui seront prises pour résoudre ce problème.

