Le climat préélectoral qui prévaut actuellement dans les rangs du Parti démocratique gabonais(PDG), dans la première province du pays, n’augure pas des lendemains meilleurs pour le parti au pouvoir dans cette circonscription territoriale du Gabon, lors des prochaines élections législatives et locales qui sont très attendues par le peuple gabonais.
En effet, il se trouve que certains responsables politiques se trouvent désavouer par leurs bases respectives à l’échelle locale. Paul Biyoghe MBA (Bikélé et ses environs), André Dieudonne Berre (1er arrondissement), Adrien Nkoghe Essingone( Haut como), Emmanuel Nze Bekale(Canton Mbè), Fidèle Angoue MBA( Cocobeach), Aurélien Ntoutoume( 2ème arrondissement) … feraient face à des véritables frondes au sein de leurs Etats-majors respectifs, dont la base n’accorderait plus à ces derniers des crédits de confiance pour avoir été d’une longévité sans discontinuer dans la gestion politique de leurs localités.
Pourtant l’on avait cru que d’autres personnalités comme Florent MBA Sima (2ème arrondissement), ou d’Henri Bekale Akoue(Kango), allaient faire offices de doyens politiques dans la province de l’Estuaire. Malheureusement, ces derniers ne semblent pas véritablement engagés dans l’action du parti PDG. Le retour au gouvernement des fils de la province : Julien Nkoghe Bekale (Komo-Mondah), ou de Michel Menga(Noya), bien que dans l’opposition pour ce qui est de ce dernier, renforce ainsi la perte de terrain de l’ancien premier Ministre, Paul Biyoghe MBA au profit du forte adversité après avoir été déchu de leadership dans les localités d’Owendo et Akanda. La naissance récente a Nkoltang, un de ses anciens bastions politiques, de l’ARKOM (Association pour le renouveau du Komo -Mondah), serait la conséquence d’une politique divisionniste, égocentrique et d’exclusion impulsée dans la contrée par sa « protégée » Joséphine Andeme Manfoumbi. Dont une hypothétique investiture de candidature par le parti démocratique gabonais aux élections législatives sonnerait le glas pour le parti au pouvoir dans le deuxième arrondissement de Ntoum. Effectivement, aux termes d’un constat d’ensemble dans l’Estuaire, les populations n’adhéreraient plus à la politique que mènent certains responsables politiques du parti dans leurs circonscriptions. Déjà, ces derniers avaient fustigé le fait que certains de ces responsables aient été réélus ou élu au bureau politique du parti dans des circonstances troubles.
Si nombreux sont ceux qui restent confiant à la politique du Président de la république, Ali bongo Ondimba, il y’a tout de même lieu de reconnaitre qu’un large fossé s’est creusé entre les populations de la province de l’Estuaire et certains de leurs responsables politiques, dont l’actuel secrétariat exécutif tenterait de jouer les » pompiers« .