Normalement cela aurait dû être le contraire, mais l’un n’existe pas sans l’autre, donc ils se doivent de se souder les coudes.
Le peuple attend depuis longtemps un geste fort de la part de son Eglise et cette prière a été entendue.
Le conseil épiscopal présidé par Monseigneur Mathieu Madega Lebouakehan, a décidé de mettre fin à cette imposture et à cet arbitraire imposé par le pouvoir en place, sous prétexte de la pandémie de la Covid-19.Il jouit d’ailleurs d’une très grande estime auprès des populations, puisqu’il avait dénoncé publiquement la mascarade électorale du 27 aout 2016.
Pourquoi les réunions et manifestations politiques et militaires peuvent être organisées par le pouvoir et l’Eglise n’aurait pas ce droit de célébrer les messes?
Les fidèles seront donc très nombreux dans les différentes paroisses catholiques et autres églises de réveil le dimanche 25 octobre.
L’arrivée de Monseigneur Jean Patrick IBA-BA semble donner une nouvelle ère à l’Eglise, qui perdait en crédibilité sous le règne de Monseigneur Basile Mve Engone, critiqué pour sa proximité et très grande complaisance envers le pouvoir Bongo père et fils, connu pour être exagérément répressif et brutal.
Ce dernier fait montre d’un esprit d’ouverture et d’une oreille attentive depuis qu’il a été installé comme Archevêque métropolitain de Libreville. Il a déjà reçu l’ensemble des forces vives de la Nation.
Le peuple peut donc être rassuré que l’Eglise est à son écoute et saura trouver auprès d’elle, toute l’assurance possible, en termes de méditation et de prière, pour que ses aspirations les plus profondes deviennent réalité.
« Eglise du Gabon, lèves-toi et marche », avait déclaré le Pape Jean Paul II, lors de sa visite dans notre pays en 1982. Elle est donc résolument tournée cette lancée.
Que Dieu bénisse le Gabon et son Eglise!
Pierre Ntoum, depuis le Vatican.