Les électeurs ne se sont pas bousculés aux portes des centres de vote ce jour pour aller accomplir leur devoir civique, notamment ceux du 2ème arrondissement de de la commune de Libreville. Et pour cause certainement le peu d’intérêt manifesté pour la politique par les gabonais qui ont d’autres préoccupations.
De Martine Oulabou au CFP de Nkembo, seules quelques passionnés ont suivi leurs parents candidats, mais le constat est évocateur d’un ras-le bol des populations qui il faut l’avouer ne voient plis la différence entre voter et ne pas voter. Hier encore malgré le fait que c’était le dernier jour de campagne, la ferveur n’était au rendez-vous, ce qui laissait déjà présager un fort taux d’abstention.
Cette situation vient raviver des biens mauvais souvenirs aux gabonais. En effet l’élection de 2016 a laissé des plaies qui ne sont pas encore cicatrisées. Et les leaders politiques justement n’ont rien fait pour apaiser les tensions sociales. Il n y a qu’à revisiter les discours de campagne, ce sont des flèches empoisonnées que les frères hier se lancent aux yeux de l’opinion internationale.
René Aboghe Ella est bien parti mais en réalité qu’est ce qui a changé? Rien, la machine est toujours là, suivez notre regard, la HAC? Haute autorité de la comédie. Le CGE? Une méduse à la solde de la reine mère Mad Max. C’est simple, repartons au parti unique………………..je dis …………dis.