Dix structures hospitalières engagées dans la digitalisation du système de santé.

Dans le cadre du programme e-Gabon-SIS, soutenu par la Banque mondiale, le ministère de la Santé a lancé, le 2 juillet dernier, le séminaire du “Café des Ambassadeurs” au PK 27, sur la Nationale 1. Ce rendez-vous, placé sous le signe de la transformation numérique du système de santé, marque une étape importante dans la mise en œuvre de la digitalisation des services hospitaliers. Porté par le groupe Gabon Digital, avec l’appui de l’ANINF et de la société civile, ce projet vise à moderniser le système d’information sanitaire à l’échelle nationale.

Depuis son lancement en février 2024, le projet a permis à une dizaine de structures hospitalières d’entrer en phase pilote. Parmi elles, on compte les centres de santé de London, Glass, Nzeng-Ayong et Owendo, les hôpitaux militaires d’Akanda et du PK9, les CHU d’Owendo et Mère & Enfants, ainsi que les hôpitaux Sino-Gabonais et Égypto-Gabonais. Cette première étape concrétise la volonté du gouvernement de renforcer l’efficacité des soins grâce à la technologie.

Le ministre de la Santé, Adrien Mougougou, a réaffirmé que cette digitalisation s’inscrit dans la vision du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, en faveur d’une gouvernance sanitaire plus moderne et équitable. Elle permettra, selon lui, un accès rapide et sécurisé aux données médicales, une meilleure coordination entre les structures et une prise en charge plus efficiente des patients sur tout le territoire.
Pour le directeur général de l’ANINF, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, garantir une couverture numérique homogène est une priorité. Il a salué l’action coordonnée de la CN-TIPPEE et a insisté sur l’importance d’outils numériques accessibles partout au Gabon. De son côté, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins,  Emmanuel Ogandaga, a souligné l’impact positif de cette réforme sur la qualité des soins, grâce à une gestion harmonisée des données et à l’implication directe des professionnels via les modules « gestion de la demande » et « gestion des réclamations ».
Paul Essonne

Journaliste

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