Des malades du Covid-19 en perdition à Franceville.

Le COPIL qui est le comité de plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus est indexé et montré du doigt par les malades logés à l’hôtel Héliconia de Franceville. Selon le témoignage vidéo d’un malade de Franceville (Province du Haut-Ogooué), ils seraient traités de la pire façon pour ce qui concerne leur alimentation.

En effet, c’est avec du pain sec et dur accompagné de boîtes sardines que sont nourris  les patients atteints de Coronavirus à Franceville (Hôtel Héliconia). C’est leur menu quotidien. C’est un traitement alimentaire inhumain comparable à celui des prisonniers. Ce traitement vient soulever la question de l’organisation et de la gestion de la pandémie Coronavirus au Gabon par les membres du COPIL. Ce témoignage poignant vient remettre en question l’usage des fonds financiers alloués par l’Etat et remis par plusieurs organisations internationales telles que : le Fonds Monétaire International (FMI) qui a décaissé 88,2 milliards de francs CFA au Gabon depuis le jeudi 09 avril 2020 afin de lutter contre le Covid-19. La France également de par l’Agence Française de Développement (AFD) a apporté un soutien de 3,2 milliards de francs CFA.

Tout cet argent octroyé au Gabon démontre que le COPIL a les moyens de prendre correctement en charge les personnes infectées par le Covid-19. Vu les manquements observés par exemple à Franceville, l’on pourrait parler de détournements, de malversations financières et de gabegie de la part de ce comité. Car, il était question d’un meilleur traitement : apport des repas vitaminés associés de divers fruits en matinée, à midi et le soir puisque les malades se soignent avec de la chloroquine (médicament assez puissant et fort dans l’organisme du fait de ses effets secondaires graves). Ce médicament est proche du seuil de toxicité et nécessite une alimentation très riche et saine. Un meilleur traitement par rapport aux structures d’accueil des malades est aussi préconisé : nettoyage des lieux, meilleur disposition des malades, renforcement en matériel (lits, tables, masques de protection).

Obone Flore

Journaliste

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