Quatre membres de la centrale syndicale Dynamique Unitaire ont été interpelés vendredi dernier a leurs domiciles par des agents se présentant comme des éléments de la Police judiciaire (PJ) et de la Direction générale de recherches après leur annonce choc autour de l’état de santé d’Ali Bongo.
La répression contre les leaders de Dynamique Unitaire s’est enclenchée suite de la conférence de presse tenue il y a quelques jours au cours de laquelle Dynamique Unitaire, par la voix de son président Jean Rémy YAMA, a déclaré avoir l’intime conviction de la disparition du chef de l’état. En réponse, les membres de son bureau confédéral ont été interpellés et arrachés à leurs domiciles par les agents de la PJ et de la Direction générale des Recherches (DGR). Il s’agit de :
– Simon NDONG EDZO, Premier Vice-président de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire ;
– Sylvie NKOGUE MBOT, Président du syndicat HIPPOCRATE, Secrétaire confédérale chargée des secteurs parapublic et privé du de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire.
– Jean Bosco BOUNGOUMOU BOULANDA, Président du syndicat ONPESE, membre du bureau confédéral de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire ;
– Ghislain MALANDA, Président du syndicat SAMTAC, membres de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire.
Les autres membres du bureau confédéral de la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire seraient victimes de filatures et d’écoutes téléphoniques et feraient actuellement l’objet de tentatives d’enlèvement.
Ces dérives staliniennes du gouvernement gabonais contre la Confédération Syndicale discréditent l’image du pays et constituent une violation des libertés fondamentales.