La longue convalescence d’Ali Bongo à Rabat risque de révéler au grand jour les dessous d’une guerre de clans qui a commencée avec la mauvaise communication ayant entouré la maladie du chef de l’Etat. Ce fut d’abord la fatigue légère, puis la fatigue sévère, ensuite les vidéos fantasques, le discours à la nation. Et la cerise sur le gâteau c’est ‘’le Kabindais’’ selon la population lambda qui refuse de céder le ministère à Ossouka Raponda comme s’il était né avec.
Ali Bongo est vraiment loin du Gabon ; lui qui aurait coupé court à ces gesticulations et à ces guerres de privilégiés. Comment un ministre peut-il refuser la nomination d’un chef de l’Etat et sur quel base ?
A l’analyse de ces comportements, on a l’impression que Julien Nkoghe n’aurait pas d’autorité, mieux Massard qui d’après son entourage a du caractère détiendrait le secret de polichinelle qu’il pourrait brandir à l’opinion nationale et internationale. On se croirait dans une intrigue hollywoodienne ou dans le célèbre roman de Guillaume Oyono Mbia ‘’deux prétendants, un mari’’. Dans tous les cas l’avenir nous réserve de surprises inquiétantes et de belles empoignades surtout que Dame Ossouka n’a pas encore dit son mot.