L’ancien candidat indépendant, Daniel Nkoulou Abessolo devrait-il être frappé d’une inéligibilité ? Ou devrait-il allègrement continuer dans la manipulation des décisions des juges constitutionnels ? Pourquoi ? Au lendemain de la proclamation par le Conseil des résultats des dernières élections locales dans le sixième arrondissement de Libreville, quelle ne fut pas la surprise des populations de voir paraitre dans les colonnes de la liste officielle des déclarés élus, les noms des cinq conseillers obtenu à ce scrutin par L’Indépendant Daniel Nkoulou Abessolo.
Alors que dans le cadre du contentieux électoral introduit par la candidate CLR, Éliane Frida Midoungani, le tribunal administratif avait invalidé le résultat obtenu par Daniel Nkoulou Abessolo et les siens.
Procédant à l’occasion à une nouvelle répartition du nombre d’élus entre le CLR, le PDG et la coalition RHM-UN. En effet, le citoyen Daniel Nkoulou Abessolo qui serait reconnu de faits de crimes électoraux répétés se serait initié en politique par le trafic de la manipulation de l’opinion et la falsification de la décision du juge.
Au lendemain du rendu de la décision des résultats du scrutin des élections législatives par le Centre Gabonais des Élections, le candidat indépendant s’était vu déclaré vainqueur avec pour suppléante Christelle Sophie Makessi, qui s’était présentée à la place d’une autre suppléante, Léa Michèle Tshinga. Qui elle avait été la suppléante au deuxième tour sans l’accord de la Cour constitutionnelle.
Le juge-rapporteur de la Haute juridiction, Afrikita Angondjo, chargée de l’instruction de la requête d’instance introduite par Éliane Frida Midoungani, candidate CLR, avait demandée l’inéligibilité de Christelle Sophie Makessi, la fameuse « suppléante » du premier tour, pour avoir violer les dispositions des articles 30 et 48 du Code électoral. La dite juge, par la suite, avait également dénoncée la candidature Dr Léa Michele Tshinga, suppléante de Daniel Nkoulou Abessolo au second tour et qui n’avait pas eu l’accord de la Cour Constitutionnelle.
Dans l’interpellation qui s’en est suivie du Président de Centre gabonais des élections (CGE) pour s’expliquer sur le fait que Christelle Sophie Makessi, n’ayant pas participé à l’élection au deuxième tour se trouvait élu à la place de Léa Michèle Tshinga. Le Président du CGE, sans grande conviction, avait déclaré que cela était une erreur d’impression du partenaire Multipress.
Le 10 janvier 2019, lors de la publication officielle des résultats des élections locales par le Conseil d’État, il apparaissait clairement, et après décompte, que le CLR s’en sortait avec 11 élus locaux au lieu de 9. Le PDG 9 élus au lieu de 7 et la coalition RHM-UN 5 élus au lieu de 4, soit 25 élus locaux conformément à la loi électorale.
Or, dans le supplément de la parution du quotidien national du Vendredi 11 Janvier, la liste de l’indépendant Daniel Nkoulou Abessolo s’est retrouvée insérée dans cette énumération avec cinq élus. Avec pour conséquence de ramener le collège d’élus locaux du 6eme arrondissement à 30 au lieu de 25.
Les questions que l’on se posent actuellement sont de savoir : Le Président du CGE serait-il complice de manipulations d’opinions du Dr Daniel Nkoulou Abessolo ? Moïse Bibalou Koumba dira-t-il de nouveau qu’il s’agit d’une erreur de multipress ? Les juges Constitutionnel pourront-ils véritablement enfin lire le droit et prononcer l’inéligibilité en se saisissant du cas d’école de Daniel Nkoulou Abessolo ?
Dans la mesure où les fameux cas d’école ne concernent que le 6ème arrondissement. Surtout quand il s’agit de Daniel Nkoulou Abessolo.