Le Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou, a récemment reçu le Pr Daniel Franck Idiata, Président de EM Gabon-Université, pour discuter de la création de l’Institut de Journalisme et de Communication de Libreville (IJCL). Ce projet, né d’une collaboration entre EM Gabon-Université et le Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) de Dakar, vise à former des journalistes gabonais dans un cadre académique. Cette école répond à un besoin criant de professionnalisation du paysage médiatique gabonais, en offrant aux jeunes une formation diplômante en journalisme.
La convention de partenariat avec le CESTI permettra de délocaliser à Libreville une partie des enseignements de cette prestigieuse école sénégalaise. Les étudiants gabonais pourront ainsi suivre un cursus sanctionné par un diplôme de licence en journalisme, avec la possibilité d’obtenir un master en communication. L’institut se veut également inclusif, en proposant aux journalistes en activité sans formation académique de valider leurs acquis professionnels, leur permettant ainsi d’obtenir un diplôme reconnu.
Lors de cette rencontre, le Pr Idiata a sollicité l’appui de la HAC pour la validation des programmes de formation de l’IJCL. En tant qu’organe régulateur des médias, la HAC est également impliquée dans la formation des journalistes, notamment à travers des séminaires de renforcement des capacités. Germain Ngoyo Moussavou s’est déclaré favorable à cette initiative, tout en recommandant que l’accès à l’institut soit soumis à un concours rigoureux, à l’image de celui du CESTI, afin d’assurer la crédibilité de la formation.
Cette collaboration promet de renforcer la qualité du journalisme au Gabon, en apportant une formation initiale de haut niveau aux futurs professionnels de l’information. Les acteurs présents, tant de la HAC que de EM Gabon-Université, ont salué cette rencontre qui s’est déroulée dans une atmosphère conviviale, renforçant ainsi la coopération entre les deux institutions pour le bien du secteur médiatique gabonais.