C’est la question à laquelle tente de répondre les Gabonais, depuis que le Président de la République, a demandé un plan de vaccination national.
En mars 2020, au moment où la pandémie du Coronavirus, suscitait moult inquiétudes et que le pays enregistrait des décès, les autorités avaient lancé des dépistages gratuits, pour stopper la progression de la pandémie. Au 16 octobre 2020, 210 482 tests gratuits de dépistage à la Covid-19 avaient été réalisés par le Gabon. Ce qui avait coûté à l’Etat en sept mois (entre mars et octobre) plus de 589,3 millions de FCFA, à raison de 5 dollars US le test (soit 2800 FCFA), hors frais de transport. Un montant que les pouvoirs publics trouvaient excessif et lourd pour le budget de l’Etat. Depuis le mois d’octobre dernier, ces tests sont désormais payants. Et depuis lors, personne ne sait à ce jour, à combien s’élève le montant perçu par les équipes du Copil. .
Pendant plus de trois mois, toutes les personnes résidentes au Gabon, qui souhaitaient voyager par voie terrestre, ferroviaire où aérien ont été sommées de payer les tests pour effectuer des voyages à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Des tests qui ont permis aux équipes du Copil chargée d’effectuer ces prélèvements de renflouer les caisses de l’Etat. Depuis que l’argent rentre dans les caisses du Copil, son premier responsable demeure motus et bouche cousue. Quand on sait que, lors du lancement des activités de cette structure, ce dernier était très prompt dans l’annonce de telles données. Ceci, en dépit du fait que, plusieurs Gabonais avaient émis des doutes et des réticences sur la gestion du budget alloué à ladite structure.
En effet, chaque test réalisé par les équipes du Copil coûtait 5000 FCFA pour ceux qui vivent au Gabon et 20 000 FCFA pour tous voyageurs qui arrivent dans le pays lors du lancement de la deuxième phase du déconfinement. Selon les statistiques du Copil, le nombre de personnes qui ont effectué les tests payants se comptent aujourd’hui en millier.
Le Copil qui voulait tenter d’être le plus transparent possible en relevant les dépenses de l’Etat, en ce qui concerne les tests gratuits, devrait reprendre sa promptitude en exhumant les montants perçus depuis octobre pour les tests Covid-19.