La présidence de la république gabonaise entend produire des éclaircissements sur 22 affaires cas dans lesquelles elle soupçonne de possibles pratiques de corruption. C’est le cas de Clean Africa. Ceci entre dans la foulée du scandale des conteneurs disparus de kevazingo et de la nomination d’un ministre de plein exercice chargé de la lutte anti-corruption en la personne de Francis Nkéa.
Comme ce fut le cas en 2018 pour Veolia, Clean-Africa et son sous traitant (Averda) sont accusés de la mauvaise qualité de service. Son contrat devrait d’ailleurs être arrêté cette fin du mois de Juin 2019. Il y a peut-être plus grave, pour le moment le décor de la ville de Libreville et ses poubelles est une belle preuve.
Aussi, plusieurs membres de l’ancien entourage présidentiel devront s’expliquer sur l’origine des fonds qui ont permis à certains d’entre eux d’acquérir, à titre personnel avec 30 % du capital de Clean Africa. Créée en 2013 pour remplacer la Société de valorisation des ordures ménagères (SOVOG), Clean Africa était au départ un établissement d’économie mixte avant de se transformer en établissement public. La manière dont les actionnaires privés d’alors ont cédé leurs parts à l’Etat pourrait faire prochainement l’objet d’une enquête. Des soupçons des détournements de fonds publics sont constatés. L’affaire est grave !
Il faut noter qu’après les abus constatés à l’occasion de son premier mandat, Ali Bongo Ondimba a décidé de lutter plus vigoureusement contre la corruption en créant un ministère de lutte contre la corruption lequel d’ailleurs a fait une entrer tonitruante a son installation sur sa chasse aux corrompus et corrupteurs de dans toutes les administrations aussi bien publique que parapublique (la recréation est terminé) a martelé Francis Nkea tirant les conséquences du Kevazingogate dont 13 hauts fonctionnaires, ainsi que le vice-président et le ministre des Forêts ont fait les frais de ce scandale ,le 13 juin dernier en ministre de plein portefeuille chargé de lutter contre la corruption, Francis Nkéa Ndzigue tiens a relancé la bonne marche des choses. Quant à l’opération Mamba elle pourrait être relancée prochainement sous une forme différente.