Le conseil économique, social et environnemental (CESE) du Gabon s’apprête a procédé, le samedi 28 avril prochain, au renouvellement total de son Assemblée. Instance consultative du gouvernement en matière économique, social et environnemental, l’Assemblée est constituée de représentants de l’État (membres désignés par les plus hautes autorités du pays); des Collectivités locales, Syndicats et les Associations (membres élus par leurs pairs).
Comment, en effet, comprendre que l’on trouve encore de nos jours au sein de cette institution des structures qui peuvent siéger au CESE, mais dont le parcours laisse les populations la peine à les repérer dans l’espace public ? Par conséquent, ce constat devrait permettre de regarder un temps soit et émettre quelques pistes de conditions nouvelles d’éligibilité des membres de cette institution. Notamment les associations postulantes. D’où la nécessité de d’ouverture d’un critère de performance qui devrait dès lors guidée l’idée prépondérante dans le choix des futurs membres de l’Assemblée du conseil économique, social et environnemental d’un Gabon qui se veut émergent.
Quels types d’associations devraient désormais siéger au CESE ? Où suffirait-il faire encore comme à l’accoutume fournir les mêmes documents habituels afin prétendre prendre part à une élection comme membre du CESE? Alors que l’institution en elle-même tend de plus en plus vers plus de performance. A travers ses documents, peut- on faire une preuve de l’utilité publique ou communautaire d’une structure postulante au sein d’une institution qui se veut sérieuse? Ne devrait- on pas démontrer son expérience ou expertise réel dans son domaine de compétence, en appui à la vision des plus hautes autorités de l’État, non pas en de simples dires, mais surtout dans les actes concrets poses au préalable. Le premier ministre Emmanuel Issozet Ngondet qui a la responsabilité d’organiser les élections du renouvellement du conseil économique, social et environnemental n’a -t-il pas intérêt à l’exigence d’un contrat de performances, en demandant aux futurs postulants les preuves de leurs activités communautaires ou citoyennes réalisées sur le terrain et cadrant parfaitement avec les objectifs du développement du Gabon.