Camélia Ntoutoume-Leclercq inspecte les établissements scolaires de Makokou.

 En visite officielle à Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo, le ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a entamé mardi une tournée dans plusieurs établissements scolaires de la localité.
Première étape : le centre d’examen du lycée Alexandre Sambat, où elle est allée encourager les candidats au baccalauréat en pleine phase des oraux, notamment d’anglais. La ministre a invité les élèves à redoubler d’efforts pour obtenir leur diplôme, véritable sésame vers l’enseignement supérieur, en soulignant qu’il s’agit d’une fierté partagée entre eux, leurs familles et la nation.

Camélia Ntoutoume-Leclercq a insisté sur l’importance de soutenir les élèves à cette étape critique, notant que l’épreuve orale est souvent source de stress. Elle a tenu à marquer sa solidarité et sa disponibilité envers les candidats, saluant leur assiduité et leur persévérance. « Il était important pour nous de venir booster le moral des candidats pour l’oral qui est souvent facteur de stress », a-t-elle déclaré, dans un geste hautement symbolique de proximité et d’engagement envers les apprenants.

La ministre s’est ensuite rendue sur le chantier du lycée de l’Excellence CTRI de Makokou. Elle y a exprimé sa déception face à l’emplacement jugé trop isolé et à la lenteur de l’exécution des travaux. De plus, elle a relevé que les plans-types prévus par le ministère n’ont pas été respectés, notamment en ce qui concerne l’internat et les salles de classe. Un constat qui soulève des interrogations sur le suivi technique et administratif de ce chantier à vocation stratégique.

Enfin, la visite s’est achevée au Centre de formation et d’enseignement professionnels (CFEP) de Makokou, dont les travaux de réhabilitation accusent un important retard. La ministre a fustigé l’entreprise RAMEZ, en charge du chantier, pour son manque d’organisation et l’absence de personnel qualifié sur le terrain. Un avis partagé par le directeur du CFEP, Jean Claude Mbouissi, qui a rappelé que la livraison était prévue pour mars 2024. Le ministère entend désormais intensifier le suivi de ces projets afin d’accélérer leur réalisation au bénéfice des jeunes gabonais.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *