Le 23 décembre 2024, la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) a annoncé un financement significatif de 125 milliards FCFA pour les pays de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Cette décision a été prise lors d’une session ordinaire du Conseil d’administration de l’institution, tenue à Brazzaville, en République du Congo. Ce geste marque une étape importante pour soutenir les secteurs clés de l’économie dans cette région.
La réunion, organisée en visioconférence, a été présidée par Hamid Tahir Nguilin, ministre d’État tchadien chargé des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan. En sa qualité de président en exercice du Conseil d’administration, il a conduit les débats sur des questions cruciales pour le développement de la sous-région. Parmi ces sujets figuraient l’approbation de nouveaux administrateurs et l’examen du budget de l’institution pour l’année 2025.
Au cœur des décisions, le Conseil d’administration a validé le programme d’émission des Titres de Créances Négociables (TCN) pour un montant de 200 milliards FCFA, dans le cadre du plan stratégique Azobé pour la période 2025-2027. Ces fonds visent à appuyer des projets dans des secteurs prioritaires comme l’agro-industrie, le tourisme et la finance. Cette initiative reflète l’engagement de la BDEAC à promouvoir une croissance économique durable et inclusive.
L’approbation des 125 milliards FCFA pour le financement des projets souligne l’importance stratégique de ces investissements pour la CEMAC. Ces ressources permettront notamment de renforcer la résilience économique des États membres tout en créant de nouvelles opportunités dans des domaines porteurs. Les bénéficiaires potentiels incluent des acteurs privés et publics, renforçant ainsi la coopération entre les différents pays de la sous-région.
En clôturant les travaux, Hamid Tahir Nguilin a salué les décisions prises, soulignant leur rôle déterminant pour l’avenir de la CEMAC. Il a réaffirmé l’objectif de la BDEAC de catalyser le développement économique, tout en soutenant des initiatives susceptibles de transformer positivement les économies locales. Avec cet engagement, la BDEAC réitère sa mission de pilier financier pour le progrès en Afrique centrale.
