La livraison du chantier prévue pour la fin du mois de septembre 2018 et annoncée par le ministre en charge des infrastructures routières, semble être compromise au vues du retard enregistré par la société en charge des travaux de réhabilitation sur l’axe pk 5-pk 12 qui sont depuis peu au ralenti, au grand dam des usagers.
L’affrontement entre la société Colas chargé du revêtement de la chaussée, l’assainissement et l’aménagement des passages piétons et les commerçants, mais aussi les opérateurs économiques implantés selon les autorités, de manières illégales aux abords des routes, rendent impossible, l’avancée des travaux connaît un ralentissement depuis quelque temps déjà.
Sommés de déguerpir les lieux pour permettre la reprise effective des travaux, ces derniers ont indiqué ceci : « nous ne refusons pas de libérer les trottoirs et autres, ce que nous demandons, c’est que l’on nous aménage un espace sûr en bénéficiant de certaines commodités pour que nous puissions poursuivre nos activités pour qu’on ne gêne pas les usagers, sans ça nous n’allons pas bouger d’ici ».
Une situation qui selon Yolande Nyonda, la secrétaire générale du ministère des infrastructures devra malheureusement se résoudre par la force si les protagonistes refusent de coopérer et permettre à Colas et à l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures de poursuivre leurs activités aux fins de livrer le chantier dans les temps malgré le retard observé. « Le tribunal de première instance autorise maintenant le recours à la force pour libérer les emprises occupées par les commerçants», a-t-elle déclaré.