Les athlètes Gabonais n’ont pas produit les résultats escomptés de leurs séjours de Yaoundé où ils sont allés prendre part au 5eme meeting inter-club organisé en terre Camerounaise.
Du 22 au 23 juin dernier s’est tenus à Yaoundé au Cameroun la 5ème édition du meeting d’athlétisme, le Gabon y était représenter. Ils étaient 7 athlètes au départ. Mais, les Gabonais n’ont pas pu tenir tête aux Camerounais à domicile comme ils l’avaient pensé.
Le manque de compétitions au Gabon serait la plus grande faiblesse des nôtres. « Au Cameroun, ils ont des compétitions en interne ou externe après un mois. Ce qui n’est pas notre cas. Nous sommes à près de deux ans sans compétitions malgré nos entrainements réguliers en club », a déclaré le capitaine du club gabonais, Franck Hoye Yenda.
Malgré le mauvais résultat, les statistiques de la compétition donne ce dernier meilleur Gabonais dans l’ensemble. « Pour ma performance, j’en suis fier. Je ne m’attendais pas être à ce niveau mais j’ai compris qu’avec un peu plus de rigueur dans le travail, nous atteindrons leur niveau », a-t-il déclaré.
L’athlete internationale Zang Minlama qui faisait partit de la délégation a souligner le manque de constance dans la gestion du chrono « Pour l’instant, on va travailler avec ces chronos et je sais que ça va aller avec des compétitions régulières », a par ailleurs indiqué la capitaine de Athlétic Club de Libreville, fier de son équipe.
Alors que nous sommes à quelques semaines des Jeux Africains et au regard de leur prestation en terre camerounaise, Franck Hoye Yenda a lancé un cri de cœur vers la Fédération et le ministère des Sports.
« Je souhaite, avec mes coéquipiers que la Fédération gabonaise d’athlétisme renaisse de ces cendres. Il y a des talents au pays et des passionnés. Je souhaite aussi que le ministère se penche sur le problème de l’athlétisme afin que le Gabon devienne une terre d’athlétisme comme elle a été auparavant ».
En rappel, indiquons que nos athlètes ont tout de même pus rallier la capitale Camerounaise par voix terrestre a leurs propre frais malgrés le mutisme des autorités compétente, ceci dans l’optique des jeux Africains.