L’Assemblée constituante gabonaise s’est réunie en plénière du 18 au 21 septembre 2024 pour discuter de l’avant-projet de la nouvelle Constitution. Cet événement marquant s’inscrit dans le cadre du Dialogue National Inclusif (DNI), et les parlementaires des deux chambres se sont concentrés sur l’examen des 194 articles proposés. Selon une source bien informée, pas moins de 800 amendements ont été adoptés, soulignant l’ampleur et la profondeur des discussions autour de ce texte fondateur.
Sous la présidence de Jean-François Ndongou, Président de l’Assemblée nationale, et de Paulette Missambo, Présidente du Sénat, cette session a permis aux élus de débattre des divers points soulevés dans les amendements. Les échanges ont été particulièrement animés, chaque groupe parlementaire défendant des visions spécifiques de l’avenir politique et institutionnel du Gabon. Il s’agissait de trouver un juste équilibre entre les différentes perspectives afin de produire un document représentatif des aspirations nationales.
Les discussions ont principalement porté sur des aspects cruciaux tels que la répartition des pouvoirs, les droits des citoyens, ainsi que les mécanismes de transparence et de gouvernance. Les parlementaires ont souligné l’importance de garantir que la future Constitution réponde aux défis contemporains tout en intégrant les leçons tirées des erreurs passées. Cette volonté d’inclusion a donné lieu à un nombre record d’amendements, témoignant de l’engagement des élus à enrichir le texte.
Initialement prévus pour durer dix jours, les travaux de cette session plénière se sont conclus le dimanche 22 septembre 2024 par l’adoption du rapport général. Cet exercice de démocratie parlementaire a permis de consolider la volonté collective de réformer en profondeur les institutions gabonaises, dans l’espoir de mieux répondre aux attentes des citoyens.