Les zones rurales à l’exemple de Kango dans la province de l’Estuaire ce matin, sont tout simplement inaccessibles par la route pendant la saison des pluies. Les infrastructures routières laissent ainsi franchement à désirer.
En effet, au Gabon, le développement des infrastructures routières ne suit pas la croissance rapide du parc automobile. Qu’attends le Ministre de l’Equipement, des Infrastructures Armel Bounda Balonzi pour se doter des capacités administratives et financières à même de développer et entretenir un réseau routier digne de ce nom ?
Au Gabon, on ne trouve pas de routes goudronnées en-dehors de la capitale Libreville et de quelques grands axes stratégiques. Comment expliquer que le Ministère de l’Equipement, des Infrastructures n’a par ailleurs pas toujours les moyens d’entretenir les quelques axes goudronnés, qui sont dans un état inégal (nids de poules, revêtement endommagé), rendant ces routes difficilement praticables, surtout durant les intempéries ?