Le syndicat autonome des personnels des affaires sociales(SAPAS), le syndicat des agents de l’administration du travail et le syndicat national des professionnels de l’audio-visuel public par la voix de leurs représentants ont tenus à réagir suite aux propos tenus par Jean Remy Yama sanctionné par le gouvernement qui entend poursuivre le leader syndical de Dynamique unitaire.
Patrick Ayambome, le président du syndicat des agents de l’administration du travail(SAAT), estime que Jean Remy Yama est libre de ses propos et dynamique unitaire a toujours fait des récriminations depuis les élections contesté de 2016, en clair la position de ce syndicat ne lui surprend pas avant de faire appel à la responsabilité des syndicalistes « Nous syndicalistes nous devons avoir des limites par rapport aux actes que nous posons. Je pense que Dynamique unitaire a piégé le gouvernement en refusant de céder aux préalables des syndicalistes qui sollicitaient des audiences auprès des autorités » a-t-il indiqué.
Pour Aminata Ondo, la présidente du syndicat national des professionnels de l’audio- visuel public, elle estime pour sa part que Jean Remy Yama devrait s’adresser au gouvernement suite a tout ce qui a été énoncer c’est-à- dire des rencontres avec le Chef de l’Etat avant de regretter l’absence de communication « le Gouvernement et le Président Ali Bongo Ondimba devraient tirés des conséquences. Il revient normalement au parti politique de réagir ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, car notre position de partenaire ne le permet pas ».
Pierre Mintsa, le secrétaire général du syndicat autonome des personnels des affaires sociales attaché désormais au département de l’économie et des finances en gros des régies financières, il s’agit tout simplement de la distraction « Nous partenaires sociaux, nous le sommes pour le gouvernement et pour le président de la République. Et le gouvernement et les raconteurs trouvent toujours un moyen de distraire le peuple au détriment de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. La poursuite de Yama fait en sorte que le peuple oubli qu’il y a des urgences et des priorités, ce jeux n’est pas appréciable » à regretter le syndicaliste très remonté.
En 2023, il va bien falloir faire le bilan pour briquer un troisième mandat. « Quel est le bilan qu’ils vont faire en perturbant le fonctionnement des institutions de la république ? S’est interrogé le syndicaliste Pierre Mintsa.