Adrien Nkoghe-Essingone : Hommage à un homme d’État dévoué

Adrien Nkoghe-Essingone, figure emblématique de la scène politique gabonaise, a quitté ce monde dans la nuit du 1er au 2 novembre 2024, à la suite d’un arrêt cardiaque. L’annonce de son décès a été confirmée par une source familiale, suscitant une onde de choc au sein de la classe politique et dans le département du Komo-Océan, sa région d’origine dans la province de l’Estuaire. Homme d’engagement et de conviction, il laisse derrière lui le souvenir d’un parcours exemplaire au service de son pays.

Au cours de sa carrière, Adrien Nkoghe-Essingone a occupé des postes de grande responsabilité. Ancien directeur général de la caisse de stabilisation et de péréquation, il a marqué les institutions économiques du Gabon par sa rigueur et son expertise. Il fut également ministre de l’Habitat, du Cadastre et de l’Urbanisme sous la présidence d’Omar Bongo Ondimba, mettant en œuvre plusieurs réformes dans ce secteur stratégique pour le développement du pays. Son passage au gouvernement a été salué pour son professionnalisme et sa capacité à piloter des projets d’envergure.

En tant qu’ancien député à l’Assemblée nationale et membre du Bureau politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Adrien Nkoghe-Essingone s’est imposé comme un acteur influent de la politique gabonaise. Bien que le PDG ait perdu le pouvoir, il est resté fidèle à sa formation politique, contribuant activement aux débats nationaux et régionaux. Connu pour sa connaissance approfondie des questions économiques et sociales, il a rédigé de nombreux articles et tribunes dans la presse locale, où il exprimait ses analyses et propositions.

Passionné de football, Adrien Nkoghe-Essingone suivait avec intérêt le développement de ce sport au Gabon. Sa disparition est une perte pour le pays, tant pour le monde politique que pour la société civile. Les Gabonais se souviendront de lui comme d’un homme qui, jusqu’à la fin, a œuvré pour l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens et pour le rayonnement de son pays.

Paul Essonne

Journaliste

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