Le collectif d’Appel à agir répond au ministre Matha.

Dans une communication du Ministre de l’intérieur, rendue publique ce vendredi 29 mars 2019, le gouvernement a cru bon répondre a notre appel par le mensonge et la menace.

Nous pouvons nous étonner qu`alors que nous avons clairement indique l`objectif poursuivi par notre initiative citoyenne, le gouvernement nous accuse d`œuvre a la déstabilisation des institutions. Qui pourrait croire que des citoyens qui ont officiellement adresse des demandes d`audience au premier ministre, au président du sénat, au président de l`assemblée national et au président de la cour Constitutionnelle  agissent en violation de la loi?

Qui pourrait le croire venant de personnalités  qui ont décidé d`engager une action citoyenne et républicaine, en exigeant le respect  de la constitution? Le dépôt d`une enquête en réfère pour la désignation d`un médecin expert afin de clore définitivement le débat sur la vacance de la présidence de la république souligne notre détermination à  placer les lois de la république au-dessus de tous et chacun.

Comme tout équipage amateur  a la tête d`un navire sans capitaine, le gouvernement décide d`instruire le procureur de la république  d`engager l`action publique contre nos personnes. C’est le lieu de rappeler a ce gouvernement, d`une part, que les procédures légales en République Gabonaise prévoient que le gouvernement ne s`adresse au procureur de la république que par  l`entremise du Ministre de la justice Garde des Sceaux, et que d`autre part, le code de procédure pénal laisse au seul procureur de la République l’opportunité des poursuites, le Gouvernement ne pouvant que dénoncer des faits au procureur. Rien de plus.

Cette communication, qui constitue la première réaction formelle du Gouvernement a l’Appel a Agir que nous avons lance le 28 février 2018, nous conforte  dans l`idée que nous devons tenir le cap et exiger le respect de la constitution. Cette réaction atteste aussi  de ce que plus que jamais, chaque Gabonais doit agir pour exiger la constatation de la vacance du pouvoir, devenue une évidence pour touts les compatriotes que nous rencontrons dans nos causeries.

Certains de notre bon droit, nous prenons a témoin la communauté national et international de l`escalade dans laquelle certains personnalités de ce pouvoir, instrumentalisant le Gouvernement tout en exprimant leur culpabilité, veulent entrainer le Gabon qu’ils ont pris en otage depuis le 24 octobre 2018.

Paul Essonne

Journaliste

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